La pyramide des besoins selon MASLOW

Publié le par DLN

Accomplissement personnel (morale, créativité, résolution des problèmes...)
Estime (confiance, respect des autres et par les autres, estime personnelle)
Besoins sociaux (amour, amitié, appartenance, intimité)
Sécurité (du corps, de l'emploi, de la santé, de la propriété...)
Besoins physiologiques (manger, boire, dormir, respirer...)

Pyramide des besoins

La pyramide des besoins schématise une théorie élaborée à partir des observations réalisées dans les années 1940 par le psychologue Abraham Maslow sur la motivation. L'article où Maslow expose sa théorie de la motivation, A Theory of Human Motivation, est paru en 1943. Il ne représente pas cette hiérarchie sous la forme d'une pyramide, mais cette représentation s'est imposée dans le domaine de la psychologie du travail, pour sa commodité. Maslow parle, quant à lui, de hiérarchie, et il en a une vision dynamique.

La pyramide est constituée de cinq niveaux principaux. Nous recherchons d'abord, selon Maslow, à satisfaire chaque besoin d'un niveau donné avant de penser aux besoins situés au niveau immédiatement supérieur de la pyramide. Sans surprise, on recherche par exemple à satisfaire les besoins physiologiques avant les besoins de sécurité : c'est pour cela que dans une situation où notre survie serait en jeu, nous sommes prêts à prendre des risques.
Sommaire
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• 1 Besoins physiologiques
• 2 Sécurité
• 3 Reconnaissance et appartenance sociale
• 4 Besoin d'estime
• 5 Besoin d'auto-réalisation
• 6 Besoin de révélation
• 7 Intérêt du modèle
o 7.1 Marketing
o 7.2 Problèmes relationnels
• 8 Défauts et limites du modèle
o 8.1 Critique de la validité scientifique
o 8.2 Distinction entre « besoin » et « désir »
o 8.3 Aspects psychologiques et processus mentaux
• 9 Classifications voisines

Besoins physiologiques [

On nomme besoins physiologiques ceux liés au maintien de l'homéostasie de l'organisme : la régulation des grands équilibres biologiques nécessaires au maintien d'un état de santé physique. Nécessaires à la survie de la personne, ils sont impérieux (respirer, boire, faire ses besoins, manger, dormir, se réchauffer) et peuvent l'emporter sur la conscience s'ils ne sont pas satisfaits.
La présence à ce niveau du besoin de procréer est sujette à discussion. Celui-ci, utile pour l'espèce, ne semble pas nécessairement présent chez tout individu, ce qui fait que les interprétations divergent.

Sécurité

Les besoins de sécurité sont ceux qui sont liés à l'aspiration de chacun d'entre nous à être assuré du lendemain physiquement comme moralement. Ils recouvrent le besoin d'un abri (logement, maison), la sécurité des revenus et des ressources, la sécurité physique contre la violence (délinquance, agressions, etc.), la sécurité morale et psychologique, la stabilité familiale ou, du moins, une certaine sécurité affective et la sécurité sociale (santé).
On remarquera que la satisfaction des aspirations à la sécurité comme à la satisfaction des besoins physiologiques sont inscrits dans les droits de l'homme. Cela ne signifie pas pour autant que tout État soit déjà en mesure de faire respecter totalement ces droits. Ils orientent cependant en principe les politiques à moyen terme, et sont inscrits dans les Constitutions de certains d'entre eux.

Reconnaissance et appartenance sociale

Il s'agit de la recherche de communication et d'expression, d'appartenance à un homme et une femme. Ce besoin d'intégration dans le lien social va de pair avec le besoin de reconnaissance et de considération. Le besoin d'amour ne doit pas pouvoir être pris en considération. Il passe par l'identité propre (nom, prénom), le besoin d'aimer et d'être aimé, d’avoir des relations intimes avec un conjoint (former un couple), d’avoir des amis, de faire partie intégrante d'un groupe cohésif, de se sentir accepté et, conséquence logique, de ne pas se sentir seul ou rejeté.
Ce besoin se manifeste par le comportement parfois atavique ou grégaire de l'être humain. La très grande majorité des individus ne pourrait pas vivre sans autrui, les expériences de solitudes montrent bien les désordres psycho-affectif, comportemental auxquels on expose un individu esseulé trop longtemps. La privation d'autrui chez l'être humain est du même ordre que la privation de sommeil trop longtemps, elle tend à faire devenir fou la personne qui s'y trouve plongée. Les peines d'isolements, mitard ou autre, font parties des peines les plus dures qui soient, et sans doute les plus dangereuses pour un individu.
On peut donc critiquer Maslow sur ces catégories quant à l'estimation du besoin "physiologique et psychologique d'autrui". c'est l'un des fondements de l'activité humaine. On peut citer ces cas de bébés laissés à eux-mêmes et sans autres soins que "physiologique", et sans contact affectif, ceux-ci meurent de ne pas être "en contact" et "stimulé" psychologiquement.

Besoin d'estime]

L'homme a besoin d'être respecté, de se respecter soi-même et de respecter les autres. Il a besoin de s'occuper pour être reconnu, avoir une activité valorisante qu'elle soit dans le domaine du travail, ou dans celui des loisirs. Il s'agit en particulier, du besoin de se réaliser, de se valoriser (à ses propres yeux et aux yeux des autres) à travers une occupation. Le résident a aussi besoin de faire des projets, d'avoir des objectifs, des opinions, des convictions, de pouvoir exprimer ses idées.

Besoin d'auto-réalisation [

Besoin de poursuivre certains apprentissages avec l'implication du goût de l'effort, de connaître de nouvelles techniques et d'avoir des activités purement désintéressées. Besoin de communiquer avec son entourage et de participer, fût-ce modestement, à l'amélioration du monde.
Besoin de révélation
Besoin de communiquer par révélation, de se découvrir. Comme disait le bon Peterson, "la vie est une perpétuelle découverte."

Intérêt du modèle
Marketing
Cette pyramide est utile en marketing, où elle permet de positionner un produit1. Son aspect logique y a sans doute un effet rassurant. Il ne s'agit pourtant que d'une ébauche de méthodologie, qu'il faut adapter à l'environnement étudié. Au-delà du premier, il s'agit, à strictement parler, plus d'aspirations que de besoins. Elle permet d'adapter les services au clients. 2

Problèmes relationnels

La pyramide de Maslow peut apporter une autre vision des problèmes relationnels au sein des couples par exemple. Chacun cherchant à satisfaire les besoins du niveau où il se trouve, des couples peuvent se former dont chacun des deux partenaires cherche à combler un besoin différent3. Hormis le cas où tous les deux se trouvent au niveau ultime de la pyramide, cas qui sera statistiquement rare, cela peut conduire à des déséquilibres du couple qui, à mesure qu'ils deviennent conscients, sont de plus en plus mal vécus par les deux partenaires.

Défauts et limites du modèle

La pyramide de Maslow est l'un des modèles de la motivation les plus enseignés, notamment en formation au management. Ce modèle possède l'avantage d'être immédiatement compréhensible et frappant, mais il possède de nombreuses limites qui ont conduit à sa réfutation pratiquement totale4. Abraham Maslow n'a étudié qu'une population occidentale et instruite pour aboutir à ce résultat. Dans d'autres modèles de sociétés, ce modèle peut ne pas être valide. Il s'agit de se questionner sur la légitimité du modèle en prenant en compte le contexte social de la population ou de l'individu.

Critique de la validité scientifique

Le fondement du modèle de Maslow est la hiérarchisation des besoins. Or l'individu cherche parfois à satisfaire des besoins d'ordre supérieur même lorsque ceux de la base de la hiérarchie demeurent insatisfaits. Cette hiérarchie impose qu'un besoin supérieur n'est atteint qu'à condition de satisfaire les autres, alors qu'un palier peut être passé. Par exemple, un travailleur précaire peut être plus motivé que ceux qui bénéficient de la sécurité de l'emploi[réf. nécessaire].

Par ailleurs, et de même que dans tous les modèles par couches, le passage à des couches supérieures remet en question la stabilité des couches de base. Par exemple, le besoin d'estime peut amener à négliger le besoin de sécurité au cours d'activités téméraires mais socialement valorisées (défis et records divers). "Malheureusement, les recherches n'ont pu valider l'ordonnance particulière des étages de la pyramide de Maslow et il a été difficile de mesurer objectivement l'actualisation de soi (Schulz, 1977; Haymes, Green et Quinto, 1984; Weiss, 1991; Neher, 1991)."5De ce fait, les scientifiques[Qui ?] ayant testé expérimentalement le modèle de Maslow ont démontré qu'il ne fonctionne pas[réf. nécessaire].

Distinction entre « besoin » et « désir »

Le besoin est exprimé par le cerveau inconscient sous forme d'une émotion qui en signale la présence et la satisfaction ou la non satisfaction, tandis que le désir est exprimé par le cerveau conscient sous forme de mots ou d'actes libres. Par exemple, tout individu a besoin de survivre en cas d'attaque, par la contre attaque ou la fuite (actions inconscientes ou instinctives). En revanche, vouloir posséder une moto est un désir.
Voici donc les 6 niveaux de besoins de Maslow, classés dans l'ordre croissant d'importance, et le moyen de les satisfaire:
1- besoin de survivre par l'implantation de ses gènes dans une autre personne (reproduction), contre-attaque ou fuite (en cas d'attaque), alimentation, vêtement, abri, etc.
2- besoin de se sentir en sécurité par l'autonomie et le respect de ses droits fondamentaux (droit d'exister, droit de porter ses besoins, droit d'être reconnu comme un être sexué);
3- besoin d'avoir l'affection des autres par l'aide et l'assistance aux autres;
4- besoin d'avoir l'estime des autres en montrant son importance;
5- besoin de s'estimer soi-même en portant ses besoins;
6- besoin de développer sa personnalité par l'éducation, les arts, lettres, sciences, etc.

Comme le dit Maslow, on ne peut monter dans la hiérarchie des besoins sans avoir d'abord satisfait les besoins de niveau inférieur et le plus bel exemple de ce principe est la règle suivante exprimée par beaucoup de psychologues: "la recherche de la sécurité n'est pas au service de la croissance". Par exemple, un investisseur trop intéressé à minimiser son risque de placement, se retrouve avec très peu de rendement (i.e. croissance de son capital). Ou encore, dans une relation amoureuse, une personne qui choisit son partenaire de façon parfaite pour répondre à son besoin de sécurité, une fois rendu au niveau supérieur (affection), va peut-être trouver qu'une personne différente fera mieux l'affaire (amant) car elle ne répond plus au même besoin.

La vente utilise des techniques différentes pour combler le besoin ou le désir. Le besoin est un sentiment de manque ou de privation accompagné d'un désir de le voir disparaitre.
Au niveau du langage non verbal dans la vente, ce qui intéresse le plus le vendeur est de savoir si, dans les 20 secondes de la rencontre, le client potentiel aime le vendeur et, par conséquent, est disposé à lui faire confiance. Dans ce cas, la vente est possible, sinon le vendeur perd son temps.
Par le langage non verbal émis par le vendeur, le cerveau inconscient du client potentiel vérifie trois choses qui doivent être favorables au vendeur:
1- le vendeur n'essaie pas de contrôler le client (ex. essayez de tirer un jeune veau par une corde; il sera sur la défensive car il sent que cela n'est pas à son avantage; en effet, il finira dans l'assiette du cultivateur). Pour avoir une note favorable à cet égard, le vendeur recule d'un pas quand le client potentiel ouvre la porte. De plus, le vendeur ne donne pas la main le premier (cela serait un geste qui met le client potentiel sur la défensive en voulant forcer l'amitié et la vente). Les politiciens habiles ont compris cela avant de se faire élire.
2- le vendeur est ouvert au client. Un vendeur ne peut pas être ouvert s'il parle toujours et n'écoute pas le client. L'ouverture peut être seulement du côté du client potentiel. Les fraudeurs qui réclament un dédommagement en assurances de dommages parlent toujours, ne laissant pas de place au représentant de la compagnie d'assurance de vérifier le bien fondé de la réclamation. De plus, ces fraudeurs n'osent pas regarder l'autre dans les yeux car les yeux sont la fenêtre de l'âme !
3- le vendeur est sympathique au client. Un vendeur sympathique invite le client potentiel à exprimer ses émotions qui signalent les besoins, ou les besoins eux-mêmes si le client potentiel en est conscient. Comme c'est le système "para-sympathique" qui émet les émotions d'affection, cela ne peut se faire si le client potentiel est sur la défensive (i.e. sur le système "sympathique"). Dans le cas contraire, le vendeur fait réaliser le besoin au client et, bien entendu, a déjà préparé le produit ou service qui va combler les besoins du client et réalisera la vente. Quand le client potentiel a décelé que le vendeur a découvert quelque chose de mystérieux sur lui (i.e. son besoin inconscient), il est curieux et cela est la clé permettant à un vendeur d'obtenir un rendez-vous sans dire ce qu'il vend. Bien entendu, quand un client potentiel n'a pas réalisé son besoin, il n'a besoin d'aucun produit ou service et c'est pour cette raison qu'un vendeur ne doit pas dire ce qu'il vend pour obtenir un rendez-vous. Une fois satisfait, le client dira alors que ce vendeur est son plus grand ami car il a décelé un besoin (inconscient) et a apporté la meilleure réponse, ce qu'aucun autre, à sa connaissance, aurait pu faire !

Freud fait la distinction entre "besoins de croissance" et "besoins de déficience".
Les complexes sont basés sur des "besoins de déficience" et sont tous fondés sur une fausse croyance qui est qu'une personne, rendue adulte et autonome, pense qu'elle est toujours aussi vulnérable qu'elle l'était quand elle était petite, non autonome, et dépendante de ses parents.
Par exemple, au stade oral, un petit enfant, pour quelque raison, manque de nourriture au point où il s'est approché de la mort. Alors, dans son inconscient, s'est inscrite l'idée inconsciente qu'il peut arriver, dans le futur, une autre circonstance semblable où il va manquer de nourriture. Voilà donc que le besoin de déficience alimentaire est créé. Il faut donc inconsciemment s'en protéger. Quand arrive une émotion signalant que la survie est en danger (ex. la personne a faim et cette sensation s'accompagne des souvenirs morbides, qui remontent à la surface, vécus dans l'enfance au moment de manquer cruellement de nourriture), la personne va vite au frigo et mange abondamment (trop) pour apaiser ses émotions fortement désagréables. D'aucuns diront qu'elle mange ses émotions et devient obèse. Il s'ensuit un embonpoint nécessitant, dit-on, une diète. Alors, on se met à la diète et c'est la bataille entre le cerveau conscient (désir de perdre du poids) et le cerveau inconscient (se protéger contre un manque éventuel de nourriture). Comme, à la longue, les émotions désagréables de faim prennent le dessus (besoin), on abandonne la diète (désir) et on engraisse trois fois plus qu'avant (car les besoins de déficience se comblent avec beaucoup d'excès, le cerveau inconscient, ayant été mis à l'épreuve, se promet que l'on n'y reprendra plus !)
La solution consiste à affronter l'émotion assez longtemps pour démontrer au cerveau inconscient que son besoin de déficience ne tient plus (i.e. était bon en situation de dépendance mais n'est plus bon en situation d'autonomie). Mais, est-il facile d'affronter pendant quelques jours une émotion terrible de faim associée à la mort ?
Ajoutons à cela que la nourriture est, dans l'inconscient, associée à la mère et à la survie et, par conséquence, à la sécurité émotionnelle car l'enfant repu se protège sur le sein de sa mère. Il faut donc un pas pour être parfaitement convaincu que la présence de la mère est synonyme de présence de nourriture, de survie, et de sécurité émotionnelle. L'enfant qui a manqué de nourriture dans sa tendre enfance a aussi perçu l'abandon de sa mère comme étant aussi grave que le manque de nourriture. Il se développe donc un complexe de "dépendance affective face à la mère, ou plus tard, face à la conjointe qui devient mère substitut". On lui tient toujours la main et on la surveille pour éviter qu'elle parte avec un autre homme. Si un jour, elle l'abandonne, comme l'abandon est synonyme de mort pour lui (dans sa façon de voir comme enfant dépendant et immature), il peut avoir l'envie terrible d'un crime passionnel en toute justice entre la mère (substitut) et le bébé (adulte plongé dans ses souvenirs morbides) abandonné à la mort. À défaut d'avoir une conjointe, la dépendance peut s'exercer sur un animal, une substance (ex. drogue, alcool, etc.), ou une activité (ex. jeu, travail, sport, etc.)
Dans le stade anal, l'enfant qui, pour la première fois dans sa vie, peut décider d'uriner quand cela bon lui semble, se fait dicter, pour cause d'apprendre de bonne heure la discipline, qu'il doit uriner maintenant, sinon, il devra faire dans sa couche, tout cela accompagné d'une bonne fessée, le cas échéant. "Je ne suis pas assez digne de confiance pour décider quand je peux faire pipi", se dit-il, mais se réjouit quand même de pouvoir être, plus tard, un bon client pour acheter des livres dans "Collection pour les nuls".
Au stade phallique, l'enfant apprend qu'il existe deux sexes. À partir de la naissance l'enfant, garçon ou fille, imite sa mère. À partir du moment où l'enfant apprend qu'il existe deux sexes, il se met à imiter le parent de son sexe et développe ainsi sa vraie personnalité. Imaginez à quelle sorte de personne nous avons affaire quand, rendu à 15 ans, un homme ne sait pas encore qu'il existe deux sexes et qu'il imite toujours sa mère !
Au stade œdipien, l'enfant, sachant maintenant qu'il est bien équipé, en rapport avec son sexe, veut mettre en action ses capacités.
Le petit garçon tombe en amour platonique avec sa mère et la petite fille tombe en amour platonique avec son père.
Ce stade est crucial pour le développement harmonieux de l'enfant en prévision des relations amoureuses futures. Le père doit montrer à la petite fille qu'elle est charmante et peut très bien plaire à un homme, sans toutefois tomber dans l'inceste avec elle. De plus, il lui dit qu'il a épousé sa mère et, par conséquent, elle devra se trouver un autre homme dans la société, la libérant ainsi des craintes de se détacher de son père pour se trouver un autre homme. La mère fait de même avec le petit garçon. Ce serait une très mauvaise décision de s'attacher l'enfant, à ce moment, en vue de le garder avec soi, en cas de divorce, pour avoir une pension alimentaire...
Mais, il peut arriver qu'un conjoint devienne jaloux de la place et de l'importance que prend l'enfant face à l'autre conjoint et utiliser son autorité, ou autre moyen, pour enlever l'autre conjoint à l'enfant. Dans ce cas, comme les parents sont les personnes qui doivent aimer leurs enfants le plus au monde, si mon parent m'enlève l'objet de mon amour platonique, n'importe qui pourra plus tard m'enlever ma conjointe (ou mon conjoint) et c'est l'origine d'une jalousie instinctive des personnes.
Au stade de transition, quand arrive l'âge de raison, le couvercle se ferme sur la marmite de l'inconscient et l'enfant fera sa vie avec ses besoins de croissance et ses besoins de déficience tout en étant plus ou moins conscient de la présence de ses besoins. Seuls l'analyse des émotions et le langage corporel (non verbal) peuvent signaler la présence des besoins. En général, la personne va confondre ses besoins avec la manière de les satisfaire. Tous les besoins sont bons pour la personne pourvu que l'on vienne à bout de les identifier et de les satisfaire dans le respect des lois et des autres personnes. Mais, dans une relation de couple, un besoin de déficience, comme la dépendance affective, peut être difficile à satisfaire si on a besoin de la complicité du conjoint.
Aspects psychologiques et processus mentaux]
Les besoins vitaux sont issus du système sympathique (gère la vie, la survie, la reproduction) tandis que les autres besoins sont issus du système parasympathique (gère les besoins en état de sécurité).
Quand le système sympathique entre en action, il utilise un réseau nerveux différent du système parasympathique et l'action sur les sujets est différente en fonction du système réellement en action. Par exemple, quand une personne est sur le sympathique (i.e. en situation de se protéger de ce qui est perçu comme une attaque grave), les ressources allouées à l'estomac sont minimes par rapport aux ressources allouées à l'autodéfense. La digestion se fait donc mal en situation d'insécurité et de stress. Par contre, quand la personne se sent en sécurité, le système parasympathique gère la digestion qui se fait normalement et agréablement. La satisfaction d'un besoin produit une émotion positive tandis que la non satisfaction du besoin produit une émotion négative. L'analyse minutieuse des émotions permet d'identifier correctement le besoin signalé.
Il est important de bien identifier ses besoins en vue de les satisfaire correctement. Quand on satisfait ses besoins soi-même, le système parasympathique émet inconsciemment de l'affection et on peut dire que l'on s'aime soi-même. Quand le besoin est satisfait par une autre personne, le système parasympathique émet inconsciemment de l'affection vers cette autre personne. Comme l'affection est émise par le cerveau inconscient, elle ne se commande pas à partir du cerveau conscient. On peut dire, en général, que les émotions ne se commandent pas, ni par la personne elle-même, ni par une autre personne.
Il est amusant d'amener les gens à se rendre compte du fait que leurs besoins (et non leurs désirs) sont inconscients. Par exemple, demandez à une personne de dire quel est son besoin quand elle a soif. La personne va sans doute dire: "mon besoin est la soif". Non, ce n'est pas la bonne réponse. Encore une chance et je vous aide. "J'ai besoin de m'hydrater". Non. Alors, je vous aide. Si vous ne buvez plus pour le restant de vos jours, qu'est-ce qui va vous arriver. La personne répond: "Je vais mourir". Bien. Alors, quel est votre besoin ?. La personne répond: "Survivre". Voilà le besoin. Mais, comme le besoin est inconscient, la personne, incapable de cerner et exprimer clairement son besoin, a confondu le moyen de satisfaire le besoin (boire) avec le besoin lui-même (survivre).
Beaucoup de gens sont toujours tristes et malheureux car ils ne sont pas capables, ou ne veulent pas par le déni de leur besoin (ex. je suis toujours triste mais ce n'est pas grave), d'identifier leurs besoins et, par conséquent, de les satisfaire. Le tempérament des personnes qui sont toujours de mauvaise humeur est causé par plusieurs besoins constamment insatisfaits (ex. droit d'exister, droit de porter ses besoins, droit d'être reconnu comme une personne sexuée).
Selon les travaux du professeur David M. Buss dans son livre "The Evolution of Desire: Strategies of Human Mating", la formation des couples suit essentiellement un processus dirigé par le cerveau inconscient chez les humains. L'homme a le désir de se trouver une belle femme (comprendre qu'il a le besoin de survivre par la transmission de ses gènes dans un enfant porté par une femme qui a l'air fertile) et la femme a le désir de se trouver un homme qui a des bon gènes et de l'argent (comprendre qu'elle a besoin d'un homme qui pourra l'assister à élever son enfant jusqu'à l'âge adulte grâce à l'apparence de ses ressources, ou accès apparent à beaucoup de ressources, et qu'il a l'intention d'investir ces ressources dans la famille). Pour la femme, avoir l'air fertile ne veut pas dire qu'elle doit montrer ouvertement ses parties intimes car l'homme veut promouvoir ses gènes et non les gènes d'un autre homme. Pour l'homme qui semble avoir beaucoup de ressources mais de mauvais gènes, il ne faut pas trop s'en faire car environ 10% des femmes utilisent un homme pour les ressources et un autre pour les bons gènes.

Par exemple, un enfant qui a dû être le parent de ses parents pour avoir le droit de survivre quand il était petit, une fois rendu grand, se sentira, de façon inconsciente, obligé de satisfaire tout le monde pour avoir le droit d'exister (i.e. avant de commencer à penser à lui) et sera sujet à l'exploitation par son employeur et à l'épuisement progressif.
Le besoin de se sentir en sécurité par le respect de son droit d'exister, quand celui-ci n'est pas satisfait, se signale par l'émotion de la honte. John Bradshaw a bien documenté cette émotion dans son livre "Retrouver l'enfant en soi". La honte qui signale qu'une personne n'a pas le droit de vivre est la "honte toxique", c'est-à-dire la honte qui empoisonne la vie. Quand une personne a honte, elle se cache et ne prend pas sa place. Elle laisse les autres occuper son territoire vital devant lui permettre de survivre. Cela peut remonter à la tendre enfance où l'enfant s'est fait tout défendre, souvent avec violence, et, rendu adulte, croit qu'il n'aura rien sans faire aussi violence aux autres. La personne qui a honte d'exister sait inconsciemment qu'elle ne peut être aimée pour elle-même, que ses besoins ne comptent pour personne et, en conséquence, n'ose pas exprimer ses émotions qui signalent ses besoins à satisfaire. Si cette personne a été privée, dans son enfance, d'exprimer ses émotions négatives (peur, colère, etc.), non seulement elle n'exprimera pas les émotions négatives dans le futur mais elle n'exprimera pas non plus ses émotions positives. Mais, toute personne désire être aimée. Alors, si on ne peut être aimé pour ce que l'on est, on essaie de se faire aimer pour ce que l'on fait. La personne ne fait donc plus de différence entre ce qu'elle est et ce qu'elle fait. Elle travaillera sans fin pour se faire aimer jusqu'à l'épuisement. Par exemple, une secrétaire qui a la honte toxique fait une faute de français. Comment le lui dire de la part de son patron ? Voici la mauvaise manière: "tu es une mauvaise secrétaire". Voici la bonne manière: "JE N'AIME PAS quand ON fait des fautes de français dans les lettres". John Bradshaw appelle cette méthode le "message je".
Imaginez comment vous pourriez être fâché si votre voisin, de bonne foi et sans votre permission, car il s'y connaît beaucoup en fleurs et est capable de juger de vos besoins à ce niveau, venait remplacer les fleurs dans votre jardin "par des belles fleurs" pour que votre jardin paraisse bien ! Porter ses besoins veut d'abord dire être capable d'exprimer les émotions qui signalent ces besoins face à des personnes qui comptent pour nous (et plus susceptibles de nous aider à les satisfaire).
Finalement, imaginez l'action d'un cerf, bien entouré de biches dans son territoire, qui voit arriver un autre cerf qui a la maladroitesse de ne pas reconnaître à l'autre son droit d'être reconnu comme un être sexué dans ce territoire !
Comme le besoin de survivre en buvant donne envie de boire jusqu'à satisfaction, les autres besoins non satisfaits provoquent des émotions désagréables de façon permanente et, comme plusieurs émotions se mélangent, la personne ne voit plus clair dans la solution de son (ses) problème. Si les enseignants faisaient réaliser aux élèves les besoins auxquels leurs cours peuvent répondre, il y aurait beaucoup moins de décrocheurs. Pourquoi un élève doit-il se donner du trouble pour effectuer des apprentissages perçus comme complètement inutiles ? Le cerveau est trop économe pour utiliser inutilement ses cellules de mémoire ! Ou encore, pourquoi un élève devrait-il cesser de manger (niveau 1 de la pyramide de Maslow), on parle de l'élève obligé de travailler pour survivre, pour étudier (niveau 6 de la pyramide de Maslow) ? Maslow a dit que les besoins des niveaux inférieurs doivent être satisfaits avant de passer aux niveaux supérieurs et la nature, autant que le bon sens, lui donne raison.
L'homme a toujours voulu essayer de connaître et contrôler son cerveau inconscient, dans certains cas contrôler le cerveau inconscient des autres, par l'interprétation supra-naturelle des besoins de l'homme et l'inculcation de principes dans le cerveau inconscient des gens pendant que le cerveau conscient est en voie de formation, soit avant l'âge d'environ 6 ans, et encore incapable d'évaluer et intégrer librement les informations assimilées.
Par exemple, d'aucuns disent: "Aimez-vous les uns les autres ". Comme les émotions sont émises par le cerveau inconscient et ne se commandent pas car les émotions signalent des besoins et les besoins ne se commandent pas, commander les émotions d'un autre c'est tenter de contrôler son cerveau inconscient en lui imposant des besoins évalués à partir des besoins d'un autre.
Quand le couvercle de la marmite de l'inconscient se referme, les idées qui y sont logées vont affecter les actions de la personne, presqu'à son insu, sa vie durant. Socrate dirait: "Connais-toi toi-même!" De là pourraient s'expliquer plusieurs formes de fanatisme perçues comme correctes, et dignes de louanges ou gratifications, par la personne qui les exécute mais vues tout autrement par ceux qui regardent la personne agir de l'extérieur.
Des recherches faites par "trois chercheurs de l’institut de neurosciences de San Diego (États Unis) qui démontreraient qu’un oisillon dispose de mécanismes innés, inscrits dans son patrimoine génétique(voir Proceedings of National Academy Science: http://www.genethique.org/revues/revues/avril2001/23_04_01.htm)" permettant à l'oisillon de reconnaître le cri de sa mère (poule) sans l'avoir jamais entendu. Ces recherches démontrent que des informations sont transmises par les gènes au cerveau inconscient.
On sait, également, que les souvenirs les plus lointains qu'une personne peut avoir sont reliés à l'olfaction. Pourquoi la mémoire à long terme (cerveau inconscient) est-elle meilleure que la mémoire à court terme (cerveau conscient) ? On sait que chez les animaux, l'olfaction était le seul moyen de se reconnaître l'un l'autre, d'où son importance.
"Une équipe de l'Institut Pasteur associée au CNRS vient d'identifier (voir le site de Nature Neuroscience (http://www.nature.com/neuro/) dans le cerveau une molécule clé capable d'attirer des nouveaux neurones et de les guider vers des zones qu'ils pourraient réparer. "Mais comment des précurseurs neuronaux pourraient-ils être conduits vers les zones à réparer ? Les chercheurs de l'équipe Pierre-Marie Lledo, en collaboration avec l'équipe du Professeur Melitta Schachner, de l'Université de Hambourg en Allemagne, ont suivi ces évènements dans le bulbe olfactif, premier relais cérébral de la réponse aux odeurs, un des rares tissus cérébraux où l'on peut observer chez l'adulte le recrutement de nouveaux neurones. Ils ont montré que la présence d'une molécule sécrétée par le bulbe olfactif, la tenascine, suffisait pour attirer des neurones immatures jusqu'à cette région. Là, les jeunes cellules se différencient en véritables neurones. En faisant produire cette molécule par une autre région du cerveau, les chercheurs ont observé que les neurones juvéniles étaient déviés de leur localisation pour rejoindre cette région cible."
Ces recherches démontrent pourquoi la mémoire à long terme (cerveau inconscient) est meilleure que la mémoire à court terme (cerveau conscient). Le cerveau inconscient a des cellules-souches pour se régénérer tandis que le cerveau conscient n'en a pas. En effet, il est plus important de ne pas perdre l'héritage fourni par nos ancêtres et l'expérience de nos parents fournis avant d'avoir atteint l'âge de raison. On est enfant deux fois dans sa vie: au début et à la fin (les parents doivent donc être gentils avec leurs enfants). Mais, certaines personnes, même rendues à 90 ans, ont un cerveau conscient très performant bien que d'autres personnes, dans la cinquantaine, se plaignent d'avoir une mémoire déjà très déficiente, etc.
Darwin a dit: "le besoin développe l'organe". Il faut donc exercer son cerveau conscient toute sa vie et prendre gare au laisser-aller mental quand on prend sa retraite un peu trop vite !
Classifications voisines]
Une autre classification, réduite à trois niveaux, plus simple, est opérée en sociologie.
1. Besoin primaire ou besoin vital, physiologique. Quelle que soit la société étudiée, il est impossible de s'en passer.
2. Besoin secondaire ou besoin social. Il est impossible de se passer de ces besoins pour avoir une vie normale en société. Ces besoins sont: se laver, posséder une adresse, porter des vêtements en bon état, savoir lire, etc.
3. Besoin tertiaire ou besoin personnel. Il sert à se sentir bien, à être en bonne santé mentale ou simplement de bonne humeur. Donc : avoir des passe-temps, acheter une certaine marque.
Épicure classait quant à lui les besoins et aspirations en quatre catégories :
1. Besoins naturels indispensables à la vie (boire, manger, dormir), au bien être (maison, hygiène, diététique, affection), et au bonheur (philosophie, amitié, sagesse)
2. Aspirations naturelles dont on peut à la rigueur se passer (le sexe, l'amour, jeux, arts, sciences, etc.)
3. Aspirations de création humaine et donc artificielles (richesse, gloire, etc.)
4. Aspirations mystiques et non réalisables (désirs d'immortalité, etc.)
Les neurosciences ont mis en évidence tant le rôledu plaisir que de la souffrance dans l'activité cérébrale servant de support au processus de décision.

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Bonsoir a tous<br /> <br /> Je suis ici pour faire témoignage a un grand Mr grâce a qui ma vie a repris son sens . J'avais des problèmes de couple avec mon mari car je n'arrivais pas a faire d'enfants après 16 ans de vie commune avec mon homme et il m'a laissé et a demandé le divorce .Un soir sur le net j'ai vu les coordonnées de ce Mr que je vais vous présenté par la suite qui m'a rapidement faire revenir mon homme et avec ces médicament traditionnels j'ai maintenant 2 merveilleuses filles et un garçon avec mon homme .<br /> Cet homme grâce auquel ma vie a repris son sens s'appel Maître Gbedekpogbe Médium, Voyant, Marabout sérieux, il vous aide à résoudre tous les problèmes auxquels vous ne trouvez pas de solution. Remarquable spécialiste du retour de l’être aimé, il vous fait revenir définitivement l’élu de votre cœur . Domaine de L'amour Sentimental : Le Retour Affectif - Le Retour D'Affection <br /> Amour Perdu , Récupérer son Ex - l’Être Aimé - l’Âme Sœur , Se faire Aimé d'une Personne , Attirer une Personne (Homme/Femme) par un Sortilège d'amour ou Sort , L'Envoûtement Amoureux/L'entente Sexuel sur une Personne , Blocages Sentiments Amoureux Perdu , Sauvez/Protéger Son Couple , Annulé une Rupture/Séparation , Éloignement Rivalité/Jalousie ; Fidélité.<br /> <br /> Je vous laisse son contact<br /> <br /> <br /> <br /> E-mail : maitregbedekpogbe@live.fr <br /> <br /> Site Web : https://maitre-marabout-medium-voyant-gbedekpogbe-58.webself.net/accueil<br /> <br /> Site Web : https://maitre-marabout-medium-voyant-gbedekpogbe-58.webself.net/accueil<br /> <br /> <br /> <br /> Téléphone 24h/24 : +229 96 141 415 ou Whatsapp : +229 96 141 415 <br /> <br /> <br /> de ne pas laissé vous abattre par les problèmes contacté le pour une vie parfaite .<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Merci
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